Pourquoi j’ai choisi l’hygiène naturelle infantile (et pourquoi toi aussi, tu pourrais l’adorer !)
Tu as déjà entendu parler de l’hygiène naturelle infantile (HNI) ? Ce truc un peu mystique dont parlent certaines mamans sur Instagram, genre oh, moi je fais ça depuis la naissance et mon bébé ne met jamais de couches ? 🤨 Avoue que ça te titille un peu la curiosité, non ? Moi aussi, je me suis posée mille questions avant de sauter le pas, alors aujourd’hui, je t’explique pourquoi j’ai choisi cette méthode un peu hors norme – et surtout, pourquoi ça pourrait aussi te convenir (promis, je ne viens pas te faire la morale !).
HNI, kézako ?
Pour faire simple, l’hygiène naturelle infantile, c’est l’art (oui, rien que ça 😉) d’observer son bébé et de l’accompagner pour éviter ou réduire le port de couches en répondant rapidement à ses besoins naturels. En clair : on est super attentif·ve aux signes que le bébé balance quand il a envie de faire pipi ou caca, et on le décharge au bon moment, souvent dans un pot, une bassine ou simplement dehors.
Tu veux la vérité ? Avant de devenir maman, je pensais que ce genre de truc, c’était réservé aux extrémistes du zéro déchet ou aux mamans façon écolo hardcore. Spoiler alert : pas du tout. C’est beaucoup plus simple et naturel que ce qu’on imagine.
Pourquoi j’ai dit banco à l’HNI : mes 3 bonnes raisons
1. Fini les montagnes de couches… et le sentiment d’étouffement (du bébé et de la maman !)
Entre nous, acheter des couches à la pelle, c’est vite devenu un budget insensé. Chez nous, dès la hospitalisation, on était à 6-7 couches par jour. Grosso modo : minimum 180 couches par mois, et environ 480€ la première année… bon, ça calme. 😅
Mais surtout, j’avais ce sentiment que mon bébé souffrait un peu dans son gros cocon plastique et parfumé. L’HNI m’a surtout permis de sentir mieux ses besoins, de l’aider à se libérer sans attendre qu’il se sente à l’étroit, et je t’assure qu’on voit une différence dans le confort.
Petite anecdote : la première fois que mon bébé a fait pipi dans le pot (alors qu’on regardait un dessin animé tous les deux), j’ai pleuré de joie. Oui, tu lis bien. Cet instant où tu ressens une vraie connexion avec ton bébé, c’est priceless !
2. Une relation hyper proche et intuitive avec bébé
L’HNI, c’est avant tout un exercice de connexion. On apprend à lire bébé, à respecter ses rythmes naturels, sans forcer ni stresser. Et crois-moi, être aussi à l’écoute, ça fait du bien, même quand la tête est fatiguée et les nuits courtes (rapport à mon article sur Survivre aux nuits blanches avec bébé : 5 astuces qui marchent vraiment, tu vois le genre 😉).
Mon bébé a 8 mois, et il me montre son impatience quand il a besoin d’y aller. On a des petits rituels très drôles autour du pot, et franchement, je sens qu’il se sent respecté. J’ai même arrêté de me prendre la tête pour les accidents : ils sont juste des moments pour apprendre ensemble, pas des échecs.
3. Un geste simple, qui allège la planète (et ça, ça fait du bien !)
Tu sais aussi bien que moi qu’on est bombardées de conseils écolo, parfois surtout culpabilisants. Mais l’HNI, c’est concret : moins de couches jetées, moins de déchets plastiques, et même moins de lessives (parce qu’on n’a pas à changer la tenue en entier toutes les heures).
Moi, ça m’a permis de me sentir un peu plus cohérente avec mes valeurs, sans me mettre la pression pour faire tout bien. Parce que, au final, chaque petit geste compte, et on fait toutes comme on peut. Le blog regorge d’idées pour consommer mieux avec bébé, je te conseille de jeter un œil à l’article Budget bébé : 5 astuces pour diviser par 6 pour encore plus d’astuces comme ça !
Comment ça se passe concrètement ? Mes 4 astuces pour débuter l’HNI sans stress
1. Observer, observer, observer… mais sans se prendre la tête
Au début, j’ai passé pas mal de temps à guetter les signes : petites grimaces, agitation, arrêt du jeu… Puis j’ai compris que ça venait en douceur, et qu’on n’avait pas besoin d’être 100 % parfait·e. L’HNI, ce n’est pas un programme d’espionnage, c’est une approche bienveillante.
2. Installer des espaces faciles d’accès
J’ai placé un petit pot dans la salle à manger et un autre près du canapé (bébé est souvent dans les parages). Comme ça, dès que je capte un signe, hop, on tente l’expérience.
Un truc que j’ai vite adopté : toujours avoir une petite bassine sous la main quand on est en balade. Ça évite le stress des urgences pipi, surtout dans la voiture ou au parc.
3. Intégrer la méthode dans la routine quotidienne
Au début j’avais peur que ça me prenne un temps fou. En fait, pas du tout. Ça fait partie du quotidien, comme changer une couche. Par exemple, au réveil, après les repas, on propose le pot systématiquement, et après quelques semaines, bébé s’y est vraiment habitué.
4. Accepter les accidents (et se marrer !)
Tu vas sûrement avoir quelques loupés, et c’est normal. Quand c’est arrivé à nous (surtout en mode sortie), on a juste éclaté de rire et tout changé tranquillement. Pas de drame, pas de colère, juste du fun… et de la lessive, évidemment ! 😉
Et toi, tu t’es déjà demandé si l’HNI pouvait être pour toi ?
Peut-être que tu as déjà entendu parler de cette technique, ou que tu hésites encore à tenter. J’espère que mon retour t’a donné un peu de courage pour te lancer, ou au moins pour en parler autour de toi. Et si tu veux creuser, je te conseille aussi de lire J’ai refusé une place en crèche !, où une autre maman parle aussi de ses choix non-conventionnels.
Si tu as déjà testé l’hygiène naturelle infantile, raconte-moi ça en commentaire ! Quels ont été tes bonheurs et tes galères ? Et si tu n’as jamais essayé, qu’est-ce qui t’empêche de te lancer ?
On est toutes là pour apprendre, s’entraider, et surtout profiter de ces premiers mois magiques (même quand tout semble chaos, promis, ça passe !).
Allez, à toi la parole 😉 !
Note : Cet article n’a pas vocation à remplacer les conseils d’un professionnel de santé. Chaque bébé est unique, et il est important d’adapter toute méthode à vos besoins à tous les deux.