J’ai refusé une place en crèche !

future ou jeune maman

J’ai refusé une place en crèche !

Pardon ? Elle a refusé une place en crèche ? !

Mais c’est quoi tous ces acouphènes dans mes oreilles? Folle, malade? Ah oui, je t’entends, c’est toi qui m’envoies des noms d’oiseaux à la lecture du titre de cet article ! Je sais, c’est rare de refuser une place en crèche, le saint des saints des modes de garde, celui le plus plébiscité par les Français. Mais alors pourquoi avons-nous refusé une place en crèche?

Avant de te raconter mon histoire, je tiens à préciser un point important. Je ne juge aucun parent, chacun fait comme il le désire, comme il le peut aussi bien souvent.  J’ai décidé de raconter ce que j’ai vécu car d’autres parents pourraient bien vivre la même chose que nous et se sentir totalement désemparés par l’arrivée d’un bébé aux besoins intenses. J’espère que mon histoire pourra t’aider si tu fais parti de ces parents-là. 

 

La demande de mode de garde

Au cours de ma grossesse, je me rends, comme toutes les femmes enceintes qui vont reprendre le travail à la fin de leur congé maternité, à la mairie pour m’inscrire sur la liste des «demandeurs de mode de garde». Je m’assoie parmi les autres futures mamans et attends mon tour. On se regarde du coin de l’œil comme dans la salle d’attente d’une entreprise pour un entretien d’embauche et on croise les orteils pour que celle qui a la même circonférence de ventre que nous ne nous pique pas notre place. Après une demi-heure d’attente, on m’appelle.

L’employée du service petite enfance prend les premières informations d’usage puis me demande :

« Vous travaillez à temps plein et allez reprendre le travail à la fin de votre congé maternité ? », ce à quoi je réponds « Oui, oui, normalement ». Elle me rétorque alors « Je vous demande une place en crèche, c’est le plus simple pour vous ». Et voilà, c’était fini. Jamais elle ne m’a présenté les autres modes de garde. Pour elle, j’étais salariée à temps plein donc il me fallait une crèche et rien d’autre.

 

Bébé arrive

Quelques mois passent et j’accouche de mon premier enfant. Si tu fais parti de celles qui ne connaissent pas encore ce moment, sache que ta vie change à jamais dès que ton petit pointe le bout de son nez.  Quant aux décisions que tu as prises en amont de ton accouchement, elles peuvent elles aussi changer 😉

Ma fille a été ce qu’on appelle dans le jargon des professionnels de la petite enfance un babi (bébé aux besoins intenses). Elle avait un besoin de succion et de contact très fort et surréagissait lorsque je m’éloignais d’elle.

J’ai passé quasiment tout mon congé maternité et une bonne partie du parental avec elle sur mes genoux, en écharpe de portage ou accrochée à mon téton de jour comme de nuit. Quand il m’arrivait de me réveiller après le départ de son papa au travail, j’attendais le soir pour prendre ma douche. Pour chaque dîner, on préparait 3 portions de repas afin que je puisse me réchauffer rapidement l’assiette pour le déjeuner du lendemain. Et comme tu peux l’imaginer, ma puce a fait la connaissance des toilettes bien avant l’heure en participant, en écharpe, à mes pauses pipi voire caca. Pas très glam mais quand on n’a pas le choix et bien, on n’a pas le choix. J’ai toujours préféré être hyper flexible pour ne pas l’entendre hurler de détresse, car je te l’assure, c’était vraiment des hurlements qu’elle poussait, et ça me déchirait le cœur.

 

Mon appel à l’aide

Un jour, pensant être une empotée de mère qui ne savait pas y faire avec sa fille, j’ai pris rdv avec une puéricultrice de la PMI qui se déplaçait chez les parents afin qu’elle puisse me conseiller pour que je puisse la poser dans son berceau cododo lorsqu’elle dormait. Petite parenthèse, j’ai oublié de te dire qu’elle ne dormait que portée en écharpe ou sur moi, au sein, donc mes tâches à la maison étaient très limitées.

Je me rappelle de ce jour comme si c’était hier. Je lui décrivais mon quotidien et lui montrais comment cela se passait pour les siestes ou la nuit, c’est à dire l’endormissement au sein ou en écharpe. Mais surtout, je lui évoquais le fait que je ne pouvais PAS la déposer après son endormissement, auquel cas elle se réveillait aussitôt et se mettait à hurler tant que je ne la reprenais pas dans mes bras ou ne la recollais à mon téton.

Cette dame me racontait que certains bébés ont besoin de chouiner un peu pour s’endormir, qu’ils peuvent se bercer de cette manière, et elle m’imitait les cris qu’ils pouvaient faire. Je lui répondais que, de mon côté, ma fille n’émettait pas de chouinements mais seulement de grands cris de détresse que l’on ne pouvait pas ignorer et que, si on ne répondait pas à ses appels dans les premières secondes, cela empirait fortement.

Et pendant que l’on discutait sur le canapé, elle à côté de moi et ma fille sur mes genoux dans mes bras, bercée par nos paroles, ma puce commençait à s’endormir. La puéricultrice me le fit alors remarquer et m’indiqua donc qu’on pouvait essayer de la coucher dans son berceau cododo.

Comme elle ne connaissait pas l’ampleur de la situation, je l’informais que ma fille se réveillait au moindre mouvement de bras de ma part et que les quelques mètres qui séparaient le salon de la chambre constituaient une trèèèèès longue distance. On décidait alors d’essayer de la déposer à côté de nous, sur le canapé.

La puéricultrice se leva du canapé et, très très lentement, je déposais ma fille à côté de moi en gardant le plus possible un contact corporel avec elle, avant de me retirer tout doucement. Je n’ai alors pas eu le temps de me détacher complètement d’elle qu’elle ouvrait les yeux d’un coup sec et commençait à hurler. Je tentais de la bercer comme elle me disait de le faire en la laissant couchée mais ses cris grandissaient de plus belle. A un certain moment, je n’ai plus tenu et l’ai reprise dans mes bras. Dès lors, ma fille a commencé à se calmer.

A ce moment là, je pense que la puéricultrice a aussi compris que je n’avais pas le pouvoir de l’endormir sereinement comme d’autres mères le font avec leur enfant, non pas que c’était de ma faute, mais tout simplement que ma fille, de par son caractère et sa personnalité, n’en était tout simplement pas capable pour le moment. Elle avait besoin de plus de temps comparé à d’autres bébés. Je pense qu’elle avait compris mais elle ne m’a rien dit de tout ça.

A-t-elle vu cela comme un échec dans sa fonction de professionnelle de la petite enfance? Je ne sais pas. Elle m’a juste dit que ce n’était pas grave et que cela passerait. Bon, c’est déjà ça. Mais pourquoi cacher ces particularités que certains bébés peuvent avoir? Cela aiderait tant de mamans à ne pas se sentir nulles ou incompétentes!

 

La prise de décision: refuser la place en crèche

A partir de cet épisode là, j’ai pris conscience que les professionnelles de la crèche n’auraient peut-être pas la patience, l’empathie, ou tout simplement le temps nécessaire à consacrer à ma fille comme moi je pouvais le faire. S’occuper d’un BABI est vraiment hyper prenant et les auxiliaires doivent aussi s’occuper d’autres enfants. 

La savoir en crèche, peut-être délaissée pendant qu’elle était en crise parce qu’ “on ne peut s’occuper seulement d’elle”, qu’elle fasse ressentir des sentiments de colère et d’impuissance à ces mêmes professionnelles, qu’elle soit peut-être inconsciemment prise en grippe et rejetée car trop demandeuse de temps et d’affection, tout cela ont été des raisons qui ont déclenché ma décision de prendre un congé parental, même payé 397€ / mois. J’aurai préféré bouffer des pâtes midi et soir que de savoir ma fille en souffrance.

J’en ai parlé avec mon compagnon et, étant heureusement sur la même longueur d’ondes concernant l’éducation de notre fille, nous avons décidé de nous serrer la ceinture pendant quelques mois et que je la gardais 6 mois de plus. Nous avons décidé de refuser la place en crèche qui nous était attribuée. 

Et tu sais quoi? Je ne regrette en rien cette décision. J’ai été heureuse et soulagée de savoir ma fille écoutée et qu’elle puisse s’apaiser à chacune de ses crises de pleurs, dans des bras accueillants, peu importe le temps que cela prenait. J’ai été heureuse de l’avoir eue sur mes genoux ou en écharpe quasiment toute la journée car c’est là qu’elle se sentais bien.

Si tu es maman d’un bébé aux besoins intenses et que tu te sens désemparée, je n’ai qu’un conseil. Attention, il risque de ne pas te plaire mais c’est sûrement celui qui marchera le mieux 😉 Laisse faire le temps! C’est de temps et de présence quasi constante dont ton enfant a besoin. Pas de jouet dernier cri, pas de vêtements neufs, pas non plus de chambre individuelle ultra décorée et meublée à la mode, tout cela coûte un bras! Ferme les yeux sur le ménage et sur les bons petits plats mijotés. Ton enfant n’a pas besoin de tout ça pendant ses premiers mois! Je le répète car je trouve cela important, c’est de temps et de présence dont ton enfant a besoin. 6 mois ce n’est rien dans une vie d’adulte mais c’est ENORME pour un enfant de cet âge là.

 

Bilan: 2 ans après avoir refusé la place en crèche

Notre fille a aujourd’hui 2 ans et demi et lorsque je l’ai déposée ce matin à la garderie et qu’elle a vu sa super copine, elle a tendu les bras vers son auxiliaire de puériculture et a demandé à ce que je m’en aille. Accompagnée de la professionnelle, elle a crié le nom de sa copine pour qu’elle l’aide à fermer la porte derrière moi et qu’elle puisse vivre sa vie de petite fille, sans maman.

Je n’ai même pas pu lui faire un bisou mais ce n’est pas grave du tout car je suis heureuse qu’elle se sente épanouie et contente d’être dans ce lieu de vie sans moi, et le fait qu’elle me demande de partir le plus vite possible est en soi le plus beau cadeau qu’elle puisse me faire. Je la sens bien, je la sens en confiance grâce aux solides bases d’attachement que nous avons pris le temps, son papa et moi, de construire avec elle pendant ses 10 premiers mois et je ne regrette aucunement d’avoir refusé ma place en crèche.

 

Les conclusions que j’ai tirées de cette expérience

  • Il n’ y a pas de modes de garde meilleurs que d’autres

Chaque bébé est différent et comme on ne le connaît pas tant qu’il n’est pas né, le système de choix de mode de garde actuellement organisé prend en compte les besoins des parents mais pas celui des enfants, et c’est dommage.

Il y a des bébés qui s’adaptent facilement à la vie en collectivité et donc une place en crèche est une bonne solution. D’autres préféreront un cocon semblable à celui de la maison, par conséquent une assistante maternelle pourra être privilégiée. Mais d’autres bébés comme ma fille ne voudront pas décoller des bras ou du sein ou ne sauront pas prendre ni le biberon, ni la tétine. Je précise aussi qu’elle n’a jamais rien eu à faire du tee-shirt ou foulard imprégné de l’odeur de maman. Pour elle, rien ne valait l’originale 😉

  • Le congé parental est vraiment mal rémunéré en France

C’est un réel sacrifice financier qu’un foyer fait pendant 6 mois (comme les conditions d’attribution et l’indemnisation change d’année en année, je te mets ici le lien vers le site du service public qui t’informe sur les conditions du congé parental)  Et c’est un fait déplorable quand on sait que l’attachement du bébé avec sa mère (ou une autre figure d’attachement) est un socle INDISPENSABLE pour la sécurité intérieure et l’épanouissement futur de l’enfant et de l’adulte qu’il deviendra. Quand les gouvernements comprendront-ils cela ? Prenons exemple sur la Suède qui alloue 75 semaines de conge maternité !

Dans notre situation, nous avons pesé le pour et le contre et avons préféré restreindre fortement nos dépenses et prendre ce congé parental. Savoir notre fille en souffrance nous aurait encore plus coûté.

  • Tout le monde n’a pas les moyens de prendre un congé parental mais beaucoup peuvent se le permettre quand même en acceptant de renoncer temporairement à certains avantages

Tout le monde n’a pas les moyens de prendre un congé parental et c’est vraiment dommage pour certains enfants qui ont vraiment besoin de plus de temps de maternage et pour les parents qui désirent avoir plus de temps avec leur bébé.

C’est pourquoi, si tu désires pouvoir rester davantage avec bébé, anticipez avec ton conjoint au maximum vos achats et votre épargne !

Si tu es enceinte ou en congé maternité, commence à réduire tes dépenses ou à faire des économies dès maintenant, ta décision de retourner au travail rapidement pourrait bien changer. Achète le minimum vital pour ton bébé, rien de plus (à ce propos regarde mon article ” les 10 indispensables du nouveau-né “) . Privilégie l’occasion au neuf, fais-toi prêter des choses. Et mets tout cet argent que tu as épargné de côté . Car ce que ton bébé désire le plus au monde, c’est toi et rien que toi.

Pour les parents qui désirent passer plus de temps avec leur bébé mais qui se disent qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils doivent forcement retourner au travail, pensez à vous poser les bonnes questions :

  • Etes-vous vraiment dans le rouge tous les mois ?
  • Pouvez-vous modifier votre consommation de produits coûteux pour épargner et passer plus de temps avec votre enfant ? (diminuer voire arrêter cigarette et alcool qui plombent un budget, remplacer la viande par des protéines végétales, éliminer les jus et sodas bourrés de calories,  adopter le covoiturage ou le vélo pour dépenser moins d’essence, rationaliser vos achats mode / beauté / sorties, faire l’impasse sur des vacances, etc ) 
  • Est-ce vraiment un problème de budget ou de perte de revenus ? (passer de 4000€ net à 400€, ça fait bien souvent plus mal mentalement qu’au compte bancaire, vous devrez sûrement piocher dans votre compte épargne ou éliminer des dépenses superflues). Et dans la majeure partie des foyers, le deuxième parent est là avec son salaire, n’oubliez pas .
  • Pour les parents propriétaires, pouvez-vous différer de 6 mois votre prêt bancaire? Prenez rdv avec votre banque, c’est quelque chose qui est possible.
  • Est-ce tout simplement une peur de troquer votre statut social d’actif contre celui de mère ou père au foyer, notre société évaluant encore souvent une personne par son métier ou son niveau de salaire que par ses qualités intrinsèques ?

Je ne peux pas te lister toutes les questions à se poser car chaque famille est différente et le choix de garder son bébé davantage ne regarde que les parents.  A travers ces quelques questions, je désire seulement te montrer que pour beaucoup de personnes (je ne parle pas des gens qui sont déjà à la base dans une situation financière précaire pour qui la place en crèche peut-être une vraie nécessité), il est possible de modifier des habitudes de vie et de consommation pour rester davantage de temps avec son bébé.

Quand on le désire vraiment, modifier ses habitudes ou renégocier certains paramètres de situation de base (prêt bancaire par exemple) n’est pas si compliqué que l’on puisse l’imaginer. N’oublie pas que le congé parental est un droit en France pour tous les salariés qui ont 1 an d’ancienneté dans leur entreprise.

Tu connais peut-être le dicton, “choisir c’est renoncer”? Et bien choisir le congé parental, c’est renoncer à une vie matérielle plus abondante pendant quelques mois et ne rien épargner.

Mais en contrepartie, tu disposes de 6 mois supplémentaires que tu peux passer comme bon te semble avec ton enfant.  Souvent, les bénéfices non palpables financièrement sont plus difficiles à voir, mais ils sont bien présents, et leur valeur est inestimable. Ce sont ceux-ci que nous avons mis sur la balance dans notre prise de décision de refuser cette place en crèche et, je te le répète,  nous ne regrettons pas cette restriction de dépenses et nous le referions sans hésiter s’il devait y avoir un prochain enfant, qu’il soit bébé aux besoins intenses ou pas.

Alors, tentée ou pas par l’aventure du congé parental ? 

Dis-le moi en commentaire :

Edit de mars 2021 : Je me permets de rajouter quelques lignes à mon article qui date de septembre 2019 car je trouve les faits vraiment très importants. Depuis mai 2020, de nombreux professionnels de l’enfance (dont le neuropsychiatre Boris Cyrulnik célèbre pour ses travaux sur la résilience, Catherine Gueguen ou encore Isabelle Filliozat)  alertent le gouvernement sur la dangerosité du port du masque devant les bébés pour leur bon développement social et langagier. Je t’invite à consulter cet article de presse qui relate les études sur le sujet et les craintes des professionnels de l’enfance et des parents confrontés à la situation pour être en mesure de prendre tes propres décisions en toute connaissance de cause. 

 

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17 commentaires


  • Marilyn

    Merci de dire tout haut ce que j’ai toujours pensé tout bas… merci pour ton côté cash qui sort des sentiers battus et qui fait un bien fou !
    En plus tout ce que tu dis est très pertinent et très juste.


      • Cora

        Très intéressant cet article du figaro. Ça pourrait à lui seul faire l’objet d’un article entier de Blog.
        Je n’avais pas pensé que le bébé aurait peur d’un masque transparent.
        M’a fille est chez une nounou. Chez elle, elle ne met pas le masque, elle ne fait plus les bisous sauf si le haut de la tête, et tout se passe bien.
        Par contre, nous, on le met, les petits nous regardent un peu bizarrement. On l’enlève dès qu’on est dehors, pour qu’ils nous reconnaissent.


  • Pierre-Favre

    “J’aurai préféré bouffer des pâtes midi et soir que de savoir ma fille en souffrance” cette citation, mais en fait tout ton article, me touche. J’aime beaucoup ton sens des priorités.
    L’article va a rebrousse poil d’une idée répandu ou le travail et la “création de richesse” passe avant l’humain. Et ca, c’est top !
    Clairement, la plupart de ceux qui dise “je n’ai pas le temps de m’occuper de mon enfant parce que la vie coûte cher” priorise souvent de “l’accessoire” en prétendant que c’est de “l’indispensable”. Ton article remet les chose en place (en tout cas, les remets à la place où je les aime ;-))


    • J’apprends à être maman

      Merci pour ton commentaire qui me touche également. Et soulagée que d’autres personnes priorisent aussi le bien-être de leur enfant sur le matériel.


    • Claire

      Merci pour ton témoignage. Oui, chaque enfant est unique, et on ne peut pas prévoir comment les choses se dérouleront. En tout cas tu a géré la situation avec brio!
      Et pour l’edit : Tiens, j’ai eu un cours hier sur le porte du masque face aux bébés! Effectivement ça craint complètement…


      • Jaaem

        Si au moins les enjeux émotionnels et sociaux étaient considérés pour les bébés, j’espère vraiment que l’alerte de ces spécialistes porteront leur fruits..


  • Lucie

    J’ai relu ton article et vu à la fin ta mise à jour concernant le port du masque face aux bébés. Merci beaucoup de nous alerter à ce sujet, étant donné que je cherche le meilleur mode de garde pour ma fille de bientôt 4 mois pour la rentrée prochaine, je prendrai cela en compte. Au départ je pensais, comme beaucoup de parents, la mettre en crèche, mais au final je vais plutôt me renseigner sur la garde partagée à domicile ou lui trouver une super assistante maternelle! merci !!


  • Delphine

    Bravo à toi d’avoir écouté ton coeur et ton intuiton même si d’un point de vue financier, ce n’était pas simple! Quand on est parent, on veut tellement bien faire pour ses enfants et parfois, on se sent désemparé. Je pense que ton article aidera plus d’une maman …et d’un papa aussi 😉


    • Jaaem

      Merci pour ton commentaire qui me fait chaud au cœur. En effet, pas toujours simple d’aller à contre courant de la norme. En prenant le temps de nous poser et de réfléchir aux pours et aux contres, on a su la décision qu’il fallait prendre dans notre cas.


  • Vero

    Au Québec, on a 52 semaines à se partager entre les 2 parents et c’est tellement un souci en moins quand on sent le besoin d’accompagner bébé un peu plus longtemps en le gardant à la maison. Je comprends tout à fait les questions que tu soulèves sur le système actuel qu’on nous propose en France.


  • Miren

    Merci pour cette article. ça fait de bien de se sentir moins seule sur certains sujets. J’ai pris un congé parental aussi, et je me suis souvent sentie jugée. (même si mes enfants ont été en crèche avec une super équipe extrêmement patiente et bienveillante par la suite). J’ai toujours suivi mon instinct de maman et pas les injonctions rationnelles et théoriques de personnes qui savent tout sur tout. Je ne l’ai jamais regretté 😊

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