Tu te demandes parfois si tu es une « bonne » maman ? Si tu fais tout comme il faut, sans jamais déraper ? Spoiler alert : la quête de la maman parfaite, c’est un mythe, un mirage, une montagne un peu trop haute à gravir tous les jours. J’y suis passée, je suis passée par là, et aujourd’hui j’ai une confession à te faire : j’ai décidé de lâcher prise. Et tu sais quoi ? C’est un vrai soulagement !
La maman parfaite, ça ressemble à quoi ?
Pour moi, c’était un idéal impossible. La maison impeccable, le bébé zen, des repas maison, des routines millimétrées, zéro cris, zéro doute. Un truc sorti d’un livre ou d’un compte Instagram ultra stylé (tu vois le genre). Alors j’essayais, pour plaire, pour réussir, pour ne pas me sentir jugée. Mais chaque échec – et il y en avait plein – me minait un peu plus.
Un jour, je me suis surprise à pleurer parce que j’avais oublié de préparer le repas de midi (alors que mon petit bout hurlait dans son transat), et là, j’ai réalisé : « Mais qui m’a mis cette pression dingue ? »
1. Accepter que « parfait » ça n’existe pas (et c’est tant mieux)
C’est bête, mais ça m’a vraiment libérée. Quand j’ai compris que même les mamans qui ont l’air au top galèrent parfois (les séances Skype entre copines m’ont sauvée 😉), j’ai cessé de me flageller. Oui, bébé a parfois mangé des purées pas maison, oui, parfois j’ai zappé de ranger les jouets, et alors ?
Des études montrent que le stress parental a un impact plus nocif sur le bébé que des petites imperfections dans le quotidien (source : Le guide zen pour parents moins parfaits, pas mal, non ?).
2. Se donner droit à l’imperfection émotionnelle
J’avais été élevée avec l’idée que « bonne mère = maman toujours patiente, toujours calme ». Résultat ? Quand bébé criait, je culpabilisais, je me sentais nulle. Et puis j’ai appris que crier un bon coup, pleurer, être fatiguée, c’est humain. J’ai même demandé un coup de main autour de moi sans honte — surprise, ça marche ! Ma copine Aurélie m’a raconté : « Un soir, j’étais au bout du rouleau, j’ai appelé ma maman, et j’ai pleuré dans son oreille… ça m’a reboostée pour une semaine ! »
3. Choisir ses batailles (et lâcher celles qui ne méritent pas la guerre)
Oui, j’aime que les couches soient changées rapidement, mais je peux fermer les yeux (et mon cerveau) si bébé joue dans une assiette un peu salissante. Oui, j’aimerais que le dîner soit toujours équilibré, mais si c’est pizza surgelée 3 soirs de suite, ce n’est pas la fin du monde.
Un truc qui marche pour moi : faire une mini « liste des indispensables ». Par exemple, le bain et le câlin du soir, ça, c’est sacré. Pour le reste, je m’adapte, sans pression.
4. Demander de l’aide sans rougir
Je sais, c’est tentant de vouloir tout faire toute seule. Mais à 2h du mat’ devant un bébé qui hurle, même Wonder Woman rendrait les armes (et c’est normal). J’ai accepté d’appeler mon mari, ma belle-mère, une amie, parfois même une babysitter, juste pour souffler 30 minutes.
Le secret ? Se rappeler que demander de l’aide ne fait pas de toi une mauvaise maman. Au contraire, c’est prendre soin de toi pour être plus dispo pour bébé.
5. Profiter des petits moments – même imparfaits – de bonheur
Parce qu’à force de vouloir faire tout parfaitement, on oublie parfois de regarder les sourires, les premiers éclats de rire, les câlins volés entre deux crises.
Je me rappelle une soirée en mode « catastrophe » : bébé n’arrêtait pas de pleurer, j’étais épuisée, le repas pas prêt… et puis j’ai attrapé ce petit doigt dans ma main, ce regard émerveillé malgré tout, et j’ai ri. Parce que c’était ça le vrai moment parfait.
Tu veux rire un peu ? (ou te sentir moins seule)
Cette semaine, une maman m’a raconté qu’elle avait collé une étiquette « bonheur » sur un paquet de biscuits industriel, parce que son petit les adore. 😉 Le tout, c’est d’accepter qu’être maman, c’est un équilibre précaire entre chaos et amour fou.
En bref : sois douce avec toi-même
Alors oui, la maman parfaite n’existe pas, et heureusement ! En lâchant prise, tu ouvres la porte à plus de sérénité, à plus de plaisir avec ton bébé, et surtout, à plus d’amour pour toi.
Chaque maman fait de son mieux, et devine quoi ? Tu es parfaite… dans ton imperfection.
Et toi, comment tu vis cette quête de la perfection ?
As-tu déjà craqué, puis décidé de te relâcher un peu ? Partage ton expérience en commentaire, ça fait toujours du bien de savoir qu’on n’est pas seule dans ce grand voyage. Et si tu veux d’autres pistes pour décompresser au quotidien, n’hésite pas à jeter un œil à nos articles « 5 façons de dire adieu au chaos du matin avec bébé » ou « J’ai refusé une place en crèche ! Mon choix et ses surprises ».
On se serre les coudes, parce qu’être maman, c’est la plus belle aventure du monde… pas la plus parfaite ! 😉
PS : tu peux aussi t’inspirer du témoignage de Mélanie dans « Préjugés sur les enfants : des mamans témoignent sur leurs anciennes idées reçues », ça donne un bon coup de boost pour arrêter de se juger